En remontant le Mékong, suite
Chau Doc
Aujourd'hui, nous commençons par visiter une ferme piscicole installée sur une séries de radeaux amarrés au milieu du Mékong et qui constituent un véritable village flottant. Les poissons sont retenus par des cages installées sous les radeaux et nourris via des trappes ménagées dans le plancher. Les principales espèces élevées ainsi sont le pangasius et le poisson chat. Le village compterait autour de 300 fermes piscicoles de ce type, ce qui en fait un des principaux centres producteurs du Vietnam.
La nourriture est constituée à 50% de son de riz, complété par des poissons d'espèces non commerciales et de plantes aquatiques, le tout cuit sur le radeau en mélange (four fonctionnant à l'écorce de riz visible ci dessous). La durée de vie d'une ferme varie autour de 10 ans, des remises en état étant nécessaires tous les 2 ans. Un système de ballasts permet d'ajuster le niveau des cages en fonction de la charge du radeau.
Nous nous rendons ensuite en minibus à Chau Doc, ville de 160 000 habitants voisine de la frontière Cambodgienne, en traversant des rizières et des étangs couverts de lotus.
Temple de Ba Chua
A Chau Doc, nous visitons le temple de la déesse Ba Chua Xu
Ba Chua Xu est une des déesses mères vénérées par de nombreuses ethnies au Vietnam. Elle fait l'objet d'un culte fervent. Son temple situé en ville est un lieu de prières et de rassemblement.
Elle est particulièrement vénérée lors d'une procession annuelle qui descend du mont Sam tout proche.
Pagode Tay An
Du temple, nous nous rendons à la pagode Tay An où nous sommes accueillis par les dragons de pierre qui en gardent l'entrée et une grande fresque représente un des événements religieux marquants , la procession qui descend chaque année du mont Sam, avec la statue de la déesse sur un palanquin.
Une foule se presse autour de la pagode, apportant de nombreuses offrandes, en particulier des porcelets rotis. Le porcelet roti est également au menu de groupes qui se restaurent sur les marches de la pagode et nous invitent gentiment à nous joindre à eux.
De retour à l'embarcadère, nous trouvons une découpe laser robotisée en plein fonctionnement à un carrefour, sans aucune protection contre les poussières. Cette rencontre est complètement décalée au milieu d'un bourg par ailleurs très peu moderne.
Superbe matinée, suivie d'un repas à bord et d'un départ pour le Cambodge. Nous passons la frontière en début d'après midi, avec des formalités douanières organisées à bord et réduites au strict minimum. Il est vrai que nous avons du, avant le départ, obtenir un visa par une procédure un peu compliquée, mais dont Croisieurope s'est chargé.