Escale à Olbia

En arrivant à Olbia, on est étonné de la multitude de bouées sur l'eau de part et d'autre du chenal. Ces bouées servent à la culture des moules, qui sont pendues en chapelet sous les bouées. On accoste dans un port hyperactif, avec un trafic étonnant de ferries en provenance essentiellement de Livourne et de Civitavecchia.
A la sortie du bateau, des navettes gratuites vous emmènent jusqu'à la sortie du port, ce qui est utile, étant donné la longueur des quais.
De là, vous pouvez emprunter le cours Umberto, en face du port et vous promener en ville, où il n'y a pas grand chose à voir.
Sur le port même, on peut rendre une visite rapide au musée archéologique (gratuit), voir ci dessous.

On peut accéder à pied à plusieurs monuments de la ville d'Olbia, en partant du port.
On commence par le musée archéologique , repère 1 sur le plan ci contre, voir visite plus détaillée ci dessous.
A l'entrée du Corso Umberto, on voit à gauche le Palazzo Communale, repère 3, plusloin les thermes (repère 4) et le bibliothèque communale (repère 5)

Ce musée se trouve sur le port, entre le bateau et le centre ville. Il est gratuit et les audioguides sont gratuits. Il serait dommage de passer à coté sans le visiter, bien qu'il ne soit pas exceptionnel. 
Notamment, on n'y trouvera que peu de renseignements sur la période nuraghique, qui est quand même une des singularités de la Sardaigne. Par contre, on y trouvera de nombreux objets de la période Romaine, celle qui fit Olbia.

Les restes d'une des grandes embarcations Romaines retrouvées dans les fouilles du port d'Olbia.

Une des nombreuse amphores de différentes origines retrouvées dans les fouilles d'Olbia, et qui attestent de la vitalité de ce port Romain.

La  tète du Dieu Romain Héraklès exposée au musée. On remarquera la coiffe faite d'une tête de lion.

Si votre programme est d'aller à la plage, vous pouvez prendre un taxi ou emprunter un des bus de la région.

Les stations de bus se trouvent au bout du Corso Umberto, à environ 1 km du port.

Les deux belles plages les plus proches sont celle de Pittalungu au nord d'Olbia et celle de Porto  Istana au sud, chacune à environ 20 minutes de trajet en bus (les voir sur la carte plus bas). Vous trouverez les horaires et les trajets des bus sur http://www.aspoolbia.it/

Il faut bien le reconnaitre, l'escale d'Olbia n'est pas des plus riches en possibilité de visite. Le circuit que je vous propose allie les beaux paysages de la Costa Smeralda, les belles plages (il y en a partout en Sardaigne), les sites touristiques chics de Porto Rotondo et de Porto Cervo et les sites archéologiques d'Arzachena, qui sont très représentatifs d'une culture Sarde ancienne unique en son genre.

Il est facile de louer une voiture à Olbia, où pullulent les loueurs. C'est la meilleure façon de suivre cet itinéraire en adaptant le temps passé à chaque étape à l'intérêt que vous lui portez.

Conseils de conduite: les routes de cet itinéraire sont en bon état, mais ne comptez pas dépasser une moyenne de 40 à 50 km/h. La vitesse est limitée à 90 km/h partout, même sur les 4 voies. Il y a de nombreux passages où elle est limitée à 50. Tous les Sardes n'en tiennent pas compte (!). Ils s'accomodent aussi des kilomètres de bande blanche continue et leur façon de franchir les stops est assez hardie.
Par contre, ils respectent scrupuleusement les piétons et utilisent rarement leur klaxon.
N'oubliez pas d'allumer vos feux de croisement.

Golfo Aranci est une des villes les plus proches d'Olbia. Elle accueille un important terminal de ferries, principalement venant de Livourne et de Civitavecchia. 
C'est une petite ville assez sympa, avec cinq plages, qui ont toutes de belles vues sur le golfe. Les routes qui y mènent offrent des perspectives superbes sur le golfe d'Olbia d'un coté, sur le golfe de Marinella de l'autre voir ci dessous).

C'est un des endroits chics de la Costa Smeralda, un peu moins bling bling que Porto Cervo, mais on y croise quand même de très beaux bateaux.
L'architecture des lieux a su se faire aussi discrète que possible, avec des matériaux et des couleurs proches de ceux du pays.

C'est l'endroit réputé le plus chic de la Costa Smeralda. Certains le comparent à Saint Tropez. Si on regarde les prix dans les vitrines, il y a certes une grande analogie. La différence, c'est qu'à Porto Cervo, rien n'est naturel, tout a été fabriqué pour le plaisir des plus riches. Heureusement, le climat a fini par avoir raison de certaines peintures, ce qui atténue l'impression d'artificiel de l'ensemble. A visiter plus ou moins vite selon ses goûts.

La civilisation Nuragique occupa la Sardaigne pendant une période qu'on situe de 1800 à 500 ans av JC.

On sait peu de choses de cette civilisation, mais elle a laissé un grand nombre de sites en Sardaigne qui témoignent d'un assez haut niveau d'organisation.

Les nuraghes sont d'impressionnantes forteresses construites avec d'énormes rochers assemblés à pierre sèche qu'on trouve un peu partout en Sardaigne. Autres traces de cette civilisation: les belles tombes.
On trouve les deux proches l'une de l'autre près d'Arzachena, avec une grande forteresse à l'architecture très étudiée et une magnifique tombe des géants.

retour escales