Carnet de voyage Brésil
Ce carnet relate un voyage d'une dizaine de jours au Brésil. Quatre jours à RIO, ICI, ICI et deux jours à Salvador de Bahia ICI et deux jours à PARATY ICI
Rio de Janeiro

L'arrivée

Ca commence par un voyage sans problème dans un des 777 récents d'Air France. Bien qu'on soit de jour, tout le monde somnole plus ou moins. Le personnel cabine est exceptionnellement aimable. A l'arrivée à Rio, il fait totalement nuit. Le passage en douane est très rapide (nous apprendrons plus tard que cet aéroport est sous utilisé,les compagnies préférant Santos Dumont, plus près du centre). Le transfert prévu vers l'hôtel se fait en douceur. 

Arrivée vers 21 h à l'Ipanema Inn, à 200 mètres de la plage d'Ipanema. Nous dinons simplement et rapidement sur la terrasse de l'hôtel, agréable quand il n'y a plus de circulation (ci contre vue de jour le lendemain).

Ipanema

Rio de Janeiro

Le lendemain matin, on est réveillés aux aurores, comme il se doit avec le décalage horaire. On va donc jusqu'à la plage d'Ipanema, toute proche. Les joggeurs sont déja à l'oeuvre, ainsi que les pauvres gars qui rapatrient des montagnes de transats et de parasols sur la plage et les y mettent en place.

Egalement les clubs de futevolei commencent à remonter leurs filets.

Nous apprendrons ensuite que ce sport est devenu à la vogue à la suite de l'interdiction de jouer au football sur les plages, ce qui a obligé les footeux à trouver une solution pour continuer à exercer leur virtuosité ballon au pied. C'est spectaculaire quand on tombe sur des bons joueurs.

Ipanema

Nous cherchons longtemps à boire un café dans un des petits kiosques qui longent la plage, mais ils ont surtout une large gamme de boissons énergisantes. Finalement on en trouve une qui est équipée d'un percolateur et qui accepte de le mettre en route pour nous. Elle n'a pas de chance, car nous n'avons pour la payer qu'un billet de 50 reals (environ 10 €, mais c'est beaucoup trop pour deux cafés), ce qui l'oblige à aller faire de la monnaie chez ses collègues. Nous y reviendrons plus tard pour marquer le coup.


On admire la Morro Dois Irmaos, l'imposante colline aux deux pitons qui domine Ipanema.

On déjeune dans un des restaurants kiosques qui bordent la promenade de Copacabana. Ils sont tous identiques, la municipalité ayant pris l'heureuse décision d'imposer une architecture homogène. De ce fait, on a du mal à faire un choix, mais finalement, on a de la chance et nous déjeunons très correctement au bord du sable. Nous rejoignons ensuite en taxi l'hôtel. Nous faisons connaissance avec les taxis Cariocas, propres, marchant au compteur. On s'y sent en sécurité. A l'hôtel, le guide de Voyageurs du Monde vient nous prendre en charge pour une visite du centre historique.

C'est un Caboclo, nom donné aux métis d'indiens et de blancs. Bien qu'il vive en ville, il nous montrera son attachement à la préservation des espaces naturels habités par les Indiens, menacés de toutes parts par les barrages et l'exploitation forestière intensive (entre autres).

Nous longeons les plages d'Ipanema et de Copacabana, bondées à cette heure, en saluant au passage un centenaire qui se porte bien,  le Copacabana Palace, qui fut le premier hôtel construit en bord de mer à Rio et qui a vu passer de nombreuses célébrités au fil des ans. Son architecte  Français a suivi le modèle des grands palaces de la cote d'Azur pour cette façade très classique.

La vieille ville

Rio de Janeiro

.Nous commençons en suite la visite du vieux Rio par la Praça de Candelaria pour y admirer l'imposante Igreja de Matriz de Nossa Senhora da Candelaria.

Rio de Janeiro

puis un petit coucou à la flamme olympique de 2016

Nous passons ensuite dans une ancienne bourse convertie en musée, notre guide nous la présente comme un centre culturel Français, Google nous apprendra le soir que c'est un des centres culturels de la Banco do Brazil. Belle architecture classique, même si les piliers sont en faux marbre.

Nous continuons par de petites rues avec de belles maisons anciennes, beaucoup en mauvais état, mais le quartier vient d'être protégé et elles seront progressivement rénovées. Un cahier des charges très strict a été mis pour cela en place par l'état.

Nous arrivons à une petite église, Igreja da Lapa dos Mercadores, connue pour sa Vierge touchée par un obus qui n'a pas explosé, mais l'a fait tomber de son clocher. Comme elle ne s'est cassé que deux doigts dans sa chute, elle est particulièrement vénérée. Mais nous ne pouvons la voir, car elle est en cours de rénovation dans la sacristie interdite aux visiteurs. Il se trouve que, dans notre bonne ville de Hyères, une statue de la Vierge qui était au sommet du clocher de l'église Notre Dame de Consolation, qui fut dynamitée lors du repli des troupes Allemandes en 1944 est elle aussi tombée en ne se cassant qu'un doigt. Nous racontons cela à notre guide, qui va discuter avec le curé, qui vient tout de suite vers nous pour nous faire promettre de lui envoyer des photos  et nous donne accès à la sacristie, où se trouve la Vierge, ainsi que l'obus qui la fit tomber de son socle..
rIO DE jANEIRO
rIO DE jANEIRO

Notre guide nous entraine ensuite dans des petites rues qui sont en cours de réhabilitation, avec de beaux azulejos.Le restaurant ci dessus a été restauré en préservant le mur, caractéristique des constructions anciennes de Rio.

Nous traversons un des passages emblématiques de Rio, l'Arco dos Teles qui donne sur la grande place du 15 de Novembre sur laquelle se trouve la fontaine de Mestre Valentin, construite en 1789, qui était un des points de rencontre de la ville et des bateaux.

rIO DE jANEIRO
rIO DE jANEIRO

Sur cette place se trouve le batiment qui fut longtemps le cœur du Brésil, le Paço Impérial. Construit en 1733 comme siège de la Capitainerie de Rio, il est ensuite le siège du pouvoir, puis la résidence de la royauté, jusqu'à la proclamation d'indépendance où il devient la résidence du nouvel Empereur, d'où son nom actuel de Paço Imperial. C'est ici aussi que l'infante Isabelle, régente en l'absence du Roi fit voter l'abolition totale de l'esclavage au Brésil, en 1888 (le Brésil fut le dernier état occidental à abolir l'esclavage, bien longtemps après les Danois et les Britanniques).

Un petit musée y retrace l'histoire compliquée du Brésil, l'arrivée du Portugais Pedro Alvarez Cabral, la colonisation Portugaise, les régimes successifs, l'indépendance, jusqu'à la la république actuelle.

Rio de Janeiro
Rio de Janeiro
Plus loin, des artistes de rue se préparent pour un spectacle en échasses.
Nous reprenons ensuite la voiture pour rejoindre la Praça da Cinelandia, ainsi dénommée parce qu'elle accueillait une dizaine de cinémas. Aujourd'hui il n'en reste plus qu'un, tous les autres ayant du fermer faute de clientèle.

Une église Evangélique en a racheté un autre, parfaitement adapté à ses activités. (tout au long de nos déplacements, nous avons vu de nombreuses églises évangéliques, du petit hangar jusqu 'au batiment ultramoderne, montrant l'influence très grande de ces églises).

Au sommet de cette place règne le beau Theatro Municipal de Rio, édifice fortement inspiré de l'Opéra de Paris.

Malheureusement, il est trop tard pour visiter l'intérieur.Après cette visite longue et détaillée, au cours de laquelle notre guide nous a détaillé l'histoire complexe de Rio et du Brésil, nous devons regagner l'hôtel car la nuit est tombée. Nous y dinons simplement avant d'essayer de nous adapter au décalage horaire.                                                                           suite deuxième jour Rio ICI